REVUE DE PRESSE – Pour bien commencer le mois d’octobre, rien de tel qu’un bon débrief de ce qui s’est dit au mois de septembre. Checkés et sélectionnés avec soin, on a listé pour vous les articles du mois dernier qu’il ne fallait surtout pas rater.
Le mois de septembre n’est pas uniquement le mois de l’année qui nous rappelle le plus le boulot et les impôts. C’est aussi, malgré les apparences, une belle occasion de repartir sur de nouvelles bases en se posant les bonnes questions. On laisse de côté ce qui ne concerne que vous, mais on prend soin de vous informer sur ce qui nous concerne toutes (et tous!).
Congés menstruels, cellulite et thérapie par le BDSM : une autre notion de l’actualité
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« Dans la zone grise du droit français : drogue, alcool et consentement »
« La jurisprudence est pleine de ces soirées embrumées, au déroulé un peu flou, où la frontière entre le rapport sexuel et le viol peut être difficile à dresser. » Si une femme consomme volontairement des substances qui désinhibent son comportement, la justice peut-elle venir le lui reprocher ? Est-ce qu’un homme ivre au moment des faits peu espérer plaider l’emprise de l’alcool ?
Un avocat nous dit ce qu’il y a à savoir « sur ce qui doit être qualifié de viol ou non lors d’une soirée embrumée. »
Un article qui nous éclaire vraiment, à lire sur Vice.
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Congés menstruels : « Comment améliorer l’existence de chacune sans faire du tort au groupe ? »
Souvenez-vous, le sujet des congés menstruels a animé quelques-unes de nos discussions du mois de septembre. Déjà appliquée en Chine, au Japon, à Taiwan, en Corée du Sud, en Indonésie, en Zambie et dans certaines entreprises privées, la mesure fait clairement débat.
Si en France certaines femmes sujettes à de fortes douleurs pendant leurs règles (entre 50% et 70% selon l’assurance maladie) y sont favorables, cet article émet une réserve de taille : « À trop généraliser et mettre en avant une différence biologique sous prétexte de la réduire, on risque de normaliser, une nouvelle fois, une certaine ‘faiblesse’ féminine. »
…Et si la solution était en fait la normalisation du télétravail pour tous ? Aucun rapport pensez-vous ? Et bien vous vous méprenez peut-être. Une piste à explorer sur le site de L’Express.
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« Queen B…itch » !
En anglais l’expression Queen Bee (Reine mère en français) ne définit pas toujours la dame très coquette qui fait coucou à la foule les jours de célébration nationale. En fait c’est un terme plutôt adéquat pour désigner les femmes qui, une fois hissées à un poste à très hautes responsabilités, ne veulent pas aider d’autres à réussir à leur tour. Aussi mystérieux qu’il puisse paraître aux yeux des autres femmes, il existe plusieurs raisons à un tel comportement.
Adeptes convaincus de la solidarité féminine, comme nous, voilà un article qui pourrait bien expliquer ce qui reste pour vous inexplicable. À lire sur le site de Métro
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La cellulite, une invention sexiste?
On en parle, on en parle, mais pourquoi autant en fait ? La cellulite, cette « infiltration du tissu cellulaire sous-cutané par du liquide séreux » est un phénomène naturel qui touche principalement les femmes. Alors que penser de notre tendance à vouloir l’empêcher, la dissimuler ou la faire disparaître à tout prix ?
« [La] honte des capitons, pourtant simple détail anatomique influencé par les hormones féminines, est une création artificielle, et représentative du mépris sociétal dans lequel sont tenues les corps des femmes. »
Buzzfeed nous a donné 12 preuves que la cellulite est une invention sexiste. Et c’est assez bluffant.
Du SEXE !
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« La vanille, ça a du goût, vous savez »
« ‘Vanille’, c’est le terme utilisé dans certaines communautés (notamment celle des adeptes du BDSM) pour parler des gens ayant une sexualité ‘classique’. »
Voici un témoignage qui ravira les personnes à la sexualité plus « kinky » que leur partenaire un tantinet conventionnel. Il semblerait en effet que la combinaison ne soit pas vouée à l’échec.
« Au fil des mois, j’ai arrêté de me poser la question : je suis de toute évidence très satisfaite de ma vie sexuelle, même si elle ne ressemble pas aux scénarios des hentais vénères que je lis sur Internet. » À lire sur le site de MadmoiZelle.
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Le coïtus interruptus
Le titre de cet article « Sexe : ce que le retrait fait aux mecs » est vraiment trompeur. À vrai dire, il s’agit principalement de témoignages féminins. Peu importe finalement, puisque son véritable intérêt se trouve dans le sujet qui reste très rarement abordé.
En hausse de 4,3% entre 2010 et 2013, « la méthode du retrait » peut venir d’une envie de revenir aux contraceptions « non médicalisées » ou « naturelles ». Mais cet article révèle que « souvent, [c’est] un choix par défaut, après un parcours contraceptif semé d’embûches et d’incompréhensions. Et le signe d’une défiance vis-à-vis du corps médical. »
Jamais mieux servis que par soi-même ? À lire sur le site de Rue89.
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Parfois, homme varie aussi
La rubrique « C’est compliqué » de Slate est « une sorte de courrier du cœur moderne « . Ce mois-ci, Lucile Bellan a répondu à Loïs « qui n’arrive pas à dire son compagnon qu’il ne la caresse pas comme elle le souhaiterait. »
« Je trouve ses caresses égoïstes. Elles ne me caressent pas, elles frottent, elles ne sont pas agréables, il me touche pour me toucher, son ongle me griffe, il s’y prend mal, il passe sa main dans mes cheveux et les tire. Ce n’était pas le cas auparavant. »
Les conseils sont bien tournés, notamment celui-là : « Devenez maîtresse de votre plaisir. Partagez ce pouvoir que vous avez avec l’homme que vous aimez. » Reprendre les rênes de notre plaisir, ça, ça nous parle! À lire sur Slate.
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La thérapie par le BDSM
« Abordé avec prudence, respect et combiné à des méthodes de psychothérapie plus traditionnelles, le BDSM peut être vecteur de grands changements. » Aussi, certaines victimes d’abus ou de violences y trouvent un moyen « de surmonter les conséquences des violences […] subies. » En réhabilitant une certaine confiance en soi, il semble pouvoir aider à retrouver « une relation saine au plaisir. »
« Que ce soit pour se remettre d’un événement traumatique ou juste pour le fun » , trois fondamentaux s’imposent néanmoins : consentement, confiance et prudence. À lire sur Motherboard.
Le bonus du mois
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Bouge ta boîte, l’écosystème business des entrepreneurEs
On estime à 12% la part de femmes entrepreneures qui vivent correctement de leur activité. C’est peu mais pas étonnant quand on connaît les multiples freins à la création d’entreprise lorsque l’on est une femme. Manque de confiance, de réseaux, de crédibilité auprès de certains acteurs majeurs du développement d’entreprise… La barbe.
Pour les aider, un réseau national a été lancé mardi 19 septembre. L’idée ? Créer des cercles de 20 femmes toutes entrepreneures dans des branches d’activité différentes, et les faire échanger. À la clef : plus de confiance et de business!
Si vous avez la fibre entrepreneuriale, lancez vous !
…Et n’oubliez pas, en attendant le mois prochain, gardez les yeux ouverts et l’esprit affranchi !
Cassiopée Giret.
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Image de couverture : © Karla Alexander
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