Emmanuel Macron a rencontré sa femme alors qu’elle était sa prof de français au lycée.

Brigitte (c’est ainsi qu’elle se nomme) a une vingtaine d’années de plus que Manu, m’a rappelé Voici la semaine dernière.

« Berk » : ma première réaction, teintée de dégoût, a été d’imaginer un jeune homme de 17 ans avec une femme de 40. Puis l’homme de 38 ans avec une femme de…60.
Ensuite, je me suis ensuite remémoré mes années d’études à la Sorbonne. J’étais jeune, j’étais fraîche.

Ca choque, dégoûte, fait scandale

Je me demandais pourquoi notre jeune bellâtre de professeur de grammaire, qui prononçait « proposition subordonnée » de façon si sexy, ne se tapait pas chaque soir une autre de ces jeunes femmes pendues à ses lèvres (ou peut-être n’ai-je jamais été conviée aux soirées pyjama).

Cependant, les rumeurs sur nos autres directeurs de recherche, bien plus âgés et bien moins comestibles allaient bon train. Personne ne s’offusquait du fait qu’un mec d’un certain âge puisse passer du bon temps avec ses étudiantes. En fait, il était tout à fait admis que celles-ci pouvaient faire cela pour les résultats, pour se faire une place. Et ça ne m’interpellait pas.

Il est donc parfaitement concevable qu’un mec de 60 balais se tape une fille de 20 ans alors que l’inverse choque, dégoûte, fait scandale ?

Emmanuel Macron a épousé sa prof de français ; et au lieu de me demander ce que ce jeune homme a pu trouver de séduisant chez cette femme plus âgée (et en évitant de développer les théories les plus grivoises sur la sexualité du ministre) j’ai alors imaginé ce qu’elle avait pu trouver séduisant chez cet adolescent.

« Emmanuel, éclairez-moi !»

Forcément, j’ai transposé la tête de Macron sur le corps de mes élèves. J’ai ajouté quelques boutons, un t-shirt odorant, un appareil dentaire, et le tour était joué : Macron adolescent, déambulait dans les couloirs de mon imagination, et croisait le regard de Brigitte.

Je me suis imaginé leurs premières conversations, leurs premiers sourires « Emmanuel, 18 ! Excellent travail, votre analyse du troisième tercet est tout à fait brillante ! ». « Oh oui, Emmanuel, lisez encore! » « Emmanuel, éclairez-nous, éclairez moi ! » ! …

Peut-être la complimentait-il les jours où, commençant à 10h, elle avait eu le temps de s’apprêter davantage. Peut être bavait-il littéralement sur sa table quant, à l’approche du printemps, elle revêtait le premier décolleté de l’année. J’adorerais comprendre comment cette idylle a pu débuter.

Flirter avec un élève

Je me suis demandé si je pourrais être un jour attirée par un de mes élèves. Certains font bien plus que leurs 19, 20 ans et ne sont pas dépourvus d’atouts : beaux, intelligents, plutôt charismatiques, ils auraient pu me plaire dans un contexte de soirée (avec trois verres dans le nez). Mais m’imaginer flirter avec un élève me donne pour l’instant la nausée ; comme si une puissante autocensure s’occupait de ma santé éthique et responsable.

Pour ma part, le problème n’est donc la différence d’âge, mais le rapport malsain qui a pu s’établir, un jour, entre un élève et sa prof. Mais ce n’est que mon avis.

Toujours est-il que Macron, sans doute le ministre le plus sexy de toute la fanfare, coule des jours heureux avec sa vieille prof, et rien ne semble vouloir ternir leur amour, pas même quelques rides ou des mails à caractère sexuel d’une étudiante perturbée. De quoi ternir tous les stéréotypes, ce qui reste franchement jouissif.  

La prof